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©Bruno Levy
Septième ciel au
dix-septième étage du Palacio
dix-septième étage du Palacio
Samir « Le 17e étage, c’est un endroit où les habitants d’Abraxas peuvent se ressourcer lorsqu’ils ont besoin de solitude, de réfléchir. Il suffit de prendre l’ascenseur pour avoir une superbe vue sur la Seine-Saint-Denis et plus loin Paris. Avec les doigts, vous pouvez même former une carte postale avec la Tour Eiffel dans le cadre, c’est magique ! »
Les passerelles du 14e étage comme les rues d’un village...
Mareme « Ici, les enfants connaissent tous les coins et recoins des bâtiments du Palacio. Et d’ailleurs, les couloirs dans les étages sont tellement longs et larges qu’ils peuvent s’y retrouver pour faire du roller pendant que les parents se posent pour boire du thé. Abraxas, c’est comme un village et les différentes passerelles qui relient les bâtiments sont les ruelles de ce village. »
Le fantôme
de Ricardo Bofill
de Ricardo Bofill
Mareme « Chaque année jusqu’à sa disparition en 2022, Ricardo Bofill, l’architecte d’Abraxas, revenait à Noisy et je lui faisais visiter des appartements du quartier. Il aimait rencontrer les gens qui vivaient ici, discuter avec eux. C’était assez émouvant pour les habitants de le rencontrer, surtout parce qu’il était très simple d’accès, toujours modeste. »
Notre Arc
de Triomphe !
de Triomphe !
Mareme « Au milieu des bâtiments du Palacio et de celui du Théâtre, l’Arche, c’est notre Arc de Triomphe à nous. A tel point que j’ai parfois l’impression d’être aux Champs-Élysées ! Surtout, lorsqu’on organise sur la place qui l’entoure des évènements festifs comme Halloween et que tout autour, c’est rempli de monde... »
Samir « Personnellement, j’aime me poser sur le toit du Centre socio-culturel Ricardo Bofill, face à l’Arche. Lorsqu’on organise des évènements, des fêtes, l’endroit est complètement décoré, transformé et les gamins sont heureux de jouer. Contempler ça au milieu de ce décor grandiose, il n’y a rien de plus satisfaisant lorsqu’on est père de famille comme moi. »
Rond comme
un ouragan !
un ouragan !
Mareme « Entre l’Arche et le Théâtre, ce lieu qu’on appelle le rond -tout simplement parce qu’il est rond- c’est notre place du village. Et c’est comme un théâtre, un lieu où les voix montent et où n’a pas besoin de micros ! Ici, on met des tables, on mange, on installe des piscines gonflables pendant l’été.
Et puis, c’est un lieu qu’on retrouve souvent dans les pubs télé, de nombreux films aussi. Beaucoup de tournages (Brazil, Hunger Games) ont eu lieu ici : dans les années 80, le clip de « Comme un ouragan » de Stéphanie de Monaco a par exemple été tourné à l’endroit où nous sommes. D’ailleurs, quand je suis venu habiter à Abraxas en 2004, je me disais que je connaissais ce lieu mais sans savoir comment. Et à un moment donné, ça a fait tilt dans mon esprit, j’ai dit : « Mais, oui, c’est comme un ouragan ! »
« L’aire de jeux,
une part de nous-mêmes... »
une part de nous-mêmes... »
Mareme et Samir « Cette aire de jeux est devenue un vrai lieu de vie où même les habitants du centre de Noisy-le-Grand aiment venir. C’est un lieu de près de 1 000 mètres carrés qui a été créé en 2016, bien après donc la construction d’Abraxas. Dans un quartier de plus de 600 logements, il nous manquait un endroit comme ça, parce qu’avant on devait se partager un toboggan et deux bancs ! Et, tout ce qui est ici a été choisi par les habitants : mères de familles, assistantes maternelles, personnes âgées aussi. Ça n’a l’air de rien mais c’est une part de nous-mêmes qui vit dans les jeux des enfants... »
En sortant du cocon d’Abraxas...
Samir « Ici, nous sommes à la sortie du bâtiment du Théâtre, sur la place des Fédérés, l’adresse postale des Espaces d’Abraxas et c’est ce qu’on appelle un seuil en architecture : en faisant quelques pas on passe presque immédiatement de l’ambiance cocon d’Abraxas à un environnement plus urbain, avec plus de bruit, de la circulation, davantage de mouvement. C’est quelque chose qu’on ressent vraiment physiquement !»
Propos recueillis par Fred Haxo
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