/…/
Mai 1991, la municipalité de Fano décide d’organiser une semaine dédiée à l’enfance. Elle sollicite en conseiller pour l’occasion, un certain Francesco Tonucci penseur et psychologue de l’éducation italien qui est né là-bas. Ce dernier propose de transformer ce projet ponctuel d’un mois de mai ensoleillé à une réflexion permanente de la part de la municipalité. Banco.
Francesco Tonucci raconte ainsi, dans « La ville des enfants, pour une [r]évolution urbaine », un livre-guide publié en 1996 comment est-ce que l’on peut penser une ville des enfants. Il plante le décor : ce n’est pas la forêt au loup qui fait peur aux enfants, mais bien aujourd’hui, la ville, qui n’apparait plus comme un lieu refuge. La faute ? A la circulation, la pollution, les dangers… Francesco Tonucci déroule ainsi le fil des outils. Quelques essentiels ? Se placer à hauteur d’enfants et ainsi trouver des solutions qui conviennent à des adultes, à des seniors et à des habitants en situation de handicap. Et puis, il faut redonner l’espace aux enfants avec moins de circulation. Enfin, un dernier, repenser totalement les façons de travailler, les interactions entre interrogés –enfants- et décideurs mais aussi, faire en sorte que les parents et adultes de la ville acceptent le changement.
> Arpenter + loin :
Clément Rivière maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille, chercheur au CeRIES (Centre de recherches « Individus, épreuves, sociétés ») et co-rédacteur en chef de Métropolitiques le détaille parfaitement dans cet article. Il signe, aux éditions PUL « Leurs enfants dans la ville, enquête auprès des parents de Paris et Milan », par là.
Clément Rivière maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille, chercheur au CeRIES (Centre de recherches « Individus, épreuves, sociétés ») et co-rédacteur en chef de Métropolitiques le détaille parfaitement dans cet article. Il signe, aux éditions PUL « Leurs enfants dans la ville, enquête auprès des parents de Paris et Milan », par là.
